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Et si l'éco taxe était une chance ?

Publié le par Jérôme Libeskind

Et si l'éco taxe était une chance ?

Et si le gouvernement venait de reculer sur une taxe qui est vraiment utile et qui a du sens.

Rendons à César ce qui appartient aux Bretons, c'est en écoutant Alain Borri ce matin sur une radio/télé spécialisée en économie que j'ai décidé de regarder le dossier de plus près. (http://tinyurl.com/q85hsjt )

Quel est le constat aujourd'hui ? La Bretagne est enclavée. Alors pas pour les voyageurs (comme en témoigne ce lien : http://www.bretagne.fr/internet/jcms/c_14264/transports) mais pour le transport de marchandises.

Ce qui est frappant, et c'est Alain Borri qui le raconte, c'est que les agriculteurs bretons, les industriels bretons doivent aller jusqu'à Anvers pour que leur marchandise puisse s'exporter par bateau. Anvers, en Belgique. Comme s'il n'y avait pas de ports en Bretagne...

Et bien non, les ports existent mais ils ne sont pas équipés pour accueillir les gigantesques porte-conteneurs qui transportent les produits à travers la planète.

Pour que la Bretagne ne soit pas rayée de la carte des échanges de marchandises mondiaux, il faut donc investir. Quel argent me direz-vous ? Et bien justement celui de l'écotaxe.

760 millions d'euros par an provenant de cette taxe doivent servir à développer le rail, les ports et le transport fluvial. Le tout en évitant des poids lourds sur les routes... Si ça, ce ne sont pas des investissements d'avenir, alors...

Et puis, de quoi parle-t-on exactement ? Combien cette écotaxe va-t-elle coûter par tonne de marchandise ? La réponse ? 0,50 cents... 1 demi euro la tonne. Rapporté au prix de la barquette de poulet (breton label Rouge élevé en grains en liberté tout ça), cela fait un surcoût de 0,02 cents.

Autant dire pas grand chose au regard vrai défit. Faire en sorte que nos régions occidentales continuent à produire pour des clients dans le monde entier. Parce que ça aussi ce sont des emplois et de la croissance.

Alors ce n'est pas le bon moment. Mais même en période de ras le bol fiscal il faut parfois savoir séparer le bon grain de l'ivraie.

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