La guerre du café, la nouvelle ruée vers l'Or

Savez-vous que l'un des objets le plus communs de votre cuisine est l'objet d'une guerre sans merci ? Une guerre qui ne fait que commencer, parce que vous, moi, sommes devenus accros à ces dosettes grâce auxquelles un certain George C fait tomber toutes les femmes de la terre (ah bon ce n'est pas qu'à cause du café, z'êtes sûrs ?).

Oui les amis, la dosette du café c'est la nouvelle mine d'or, le nouvel eldorado de l'agroalimentaire. Une bataille où tous les géants sont présents (vous allez voir un peu plus loin).

Mais avant le dernier épisode. Nespresso, le leader mondial, décidé qu'il va livrer les spécificités de ses nouvelles machines à ses concurrents. Bien sûr, il ne le fait pas de gaité de coeur. Non, il le fait parce que lesdits concurrents se sont plaints devant l'Autorité de la concurrence.

Il n'empêche, d'ici quelques semaines, ils auront tout pour aussi fabriquer les capsules qui iront dans les futures machines Nespresso.

Episode crucial dans la bataille de la dosette. Une bataille dont les chiffres sont dingues.

Rien qu'en France, on consomme 500 millions de dosettes par an. 16 par seconde, oui les amis, 16 par seconde.

Aujourd'hui la dosette c'est environ 1/4 du marché du café en France. Mais :

1/ c'est celui qui connait le plus de croissance (entre 20 et 50 % par an, 70 % même en Europe)

2/ c'est le plus rentable. Une tasse de café en dosette coûte 6 à 8 fois plus cher qu'une tasse de café passé par le filtre d'une cafetière lamba.

Et la croissance ne semble pas devoir s'arrêter. Celui qui a fauté avec la dosette ne retournera jamais au café moulu Grand-Mère. C'est comme ça.

Du coup, tous les fauves de l'agroalimentaire veulent venir boire à la fontaine que Nespresso a créé. Il y a bien sûr Mondelez (ex-Kraft), mais aussi Starbucks (un peu logique), mais aussi Coca-Cola qui voit dans le café un moyen de compenser ce qu'il ne trouve plus dans le Coca.

Cette bataille, elle est mondiale, elle est passionnante et vous en êtes un élément consentant. Alors what else ?